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Política e Economia

Un modèle économique qui allie socialisme et marché

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La stratégie de Chavez fait de l'État le principal instrument de développement économique mais il crée aussi des espaces pour des alliances avec le capital privé et le monde de l'entreprise

Breno Altman, Jonatas Campos e Marina Terra

2012-08-25T18:00:00.000Z

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Les files d'attente s'étaient formées dès le matin tôt. Des centaines de personnes, bientôt des milliers, se massaient sur la place Venezuela, à Caracas. Ils attendaient l'ouverture du centre commercial Bicentenario, qui allait ouvrir ce jour-là. Ce n'était pas seulement une foule de consommateurs enthousiastes qui attirait l'attention. Le plus marquant c'était que l'État était le propriétaire de ce nouveau temple du commerce, qui offrait plus de produits et à de meilleurs prix que les concurrents du privé. Chavez en personne était présent le jour de l'inauguration.

Le supermarché se trouve dans la même zone où le groupe français Casino, nationalisé en 2010, voulait ouvrir le plus grand hypermarché du pays. Le gouvernement a poursuivi le projet mais en réservant aussi un espace pour des boutiques, des banques et pharmacies. Le premier jour, plus de dix milles clients sont passés dans les rayons qui offrent plus de 20 000 produits de différentes marques.

La fièvre consommatrice était si intense que le gérant du centre commercial socialiste, Jovito Ollarves, a été obligé de limiter le nombre de produits par client. « Il s'agit d'un programme social, il a ses propres règles et restrictions », explique-t-il en parcourant les   allées alors qu'il tente d'administrer la confusion. « Nous devons avoir la situation en main pour que tout le monde soit satisfait ».

Changements

Le cas du Bicentenario est révélateur de certains des principaux mouvements de l'économie au Venezuela ces quatorze dernières années : baisse du chômage, augmentation des revenus et du rôle de l'État, participation subordonnée du capital privé et pression inflationniste de la consommation populaire. La cohue aux caisses reflète bien le processus en cours. Les changements se produisent dans un scénario de conflits, de tensions et d'attentes.

Le premier pas du gouvernement Chavez a été de rompre progressivement avec les paradigmes de ce que l'on appelait « l'Agenda Venezuela », le programme élaboré par le journaliste et économiste Teodoro Petkoff alors qu'il était ministre du Plan sous Rafael Caldeira, le dernier président de la IV République. Sous cette dénomination, l'administration Copei (centre-droit) avait catalogué plusieurs mesures de privatisation, comme celle de l'industrie pétrolière, et de coupes dans les dépenses publiques. Même la sécurité sociale n'était pas épargnée. Le versement des indemnités de fin de contrat avait été supprimé, entre autres décisions. Ironie de l'histoire : Petkoff, aujourd'hui dans l'opposition, a été par le passé un important leader guerillero et idéologue de gauche.

La politique économique de Caldeira enfin facilitait l'essor des entrées d'investissements étrangers, à la recherche de bonnes affaires, mais démoralisait la consommation populaire, en limitant les droits, en diminuant les services offerts par l'État et en privatisant les richesses. Selon des chiffres de l'Association Latino-américaine d'Intégration (ALADI), en février 1999, quand Chavez est arrivé au pouvoir, l'inflation frôlait 30 % à l'année, 80 % de la population vivait dans la pauvreté, 39 % dans la misère, le chômage touchait 18 % des Vénézuéliens, et 37 % d'entre eux souffraient de dénutrition.

Le prix du baril de pétrole, aux alentours des 9 US$, a été l'un des autres héritages de Cladeira. Principale richesse du pays, troisième exportateur mondial, le Venezuela  était discrédité par la subordination de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) aux intérêts nord-américains et européens d'une part, et d'autre part par une série de lois qui faisait de PDVSA une entreprise publique que l'État ne contrôlait pas.

Les premières années, jusqu'en 2003, ont été compliquées. Les batailles pour la transformation du système politique ont miné les énergies du gouvernement. Mais elles ont rétabli les instruments qui ont permis à l'État de mener sa politique économique. Confrontée à des événements de déstabilisation, notamment le coup d'État et le blocus de 2002, la production s'est effondrée trois années lors des cinq premières du gouvernement. Elle a chuté de 6,1 % en 1999, de 8,9 % en 2002 et de 9,2 % en 2003. Elle a augmenté de 3,2 % en 2000 et de 2,8 % en 2001. La balance du premier quinquennat était négatif : une baisse de 17,60 %.

L'offensive d'une partie des patrons et de leurs associés étrangers a répondu aux réformes adoptées par Chavez en 2001. Spécialement visées la Loi des Terres, qui a lancé la réforme agraire, et la Loi des Hydrocarbures, qui a altéré profondément les règles de propriété et d'imposition du pétrole.

« Les entreprises du secteur payait jusqu'alors, un peu plus de 1 % d'impôt » relate Nelson Merentez, actuel président de la Banque Centrale, ancien ministre des Finances et sympathique professeur de mathématiques qui prend toujours le temps de donner des cours.  « Le gouvernement a élevé ce taux à 33 % et a transformé PDVSA en associée majoritaire de toutes les sociétés du secteur, en plus de prendre les commandes de l'entreprise publique. Avant c'était un État dans l'État ».

C'est en 2003 seulement, avec la déroute du blocus des patrons, que le gouvernement Chavez a réussi à s'approprier le principal levier pour développer le Venezuela : le pétrole. Auparavant, le président avait obtenu des accords, au sein de l'OPEP, pour réduire la production pétrolière. Le prix du baril est passé de 23 US$ en décembre 1999, débutant une hausse qui a mené le baril au-dessus de 100 US$ ces dernières années. Les conditions économiques ont commencé à changer.

À partir de 2004, le premier objectif du gouvernement a été d'amplifier les programmes sociaux. C'est le début des missions de santé et d'éducation entre autres. En plus de faire face à une dramatique situation de pauvreté, de misère et de destruction des services publics dont il avait hérité, il s'agissait de l'une des voies pour augmenter la consommation des familles parallèlement aux dépenses publiques. Résultat : une robuste récupération de l'économie, de l'emploi et des revenus.

La hausse du prix du baril sur le marché international associé aux investissements sociaux et à la mise en œuvre de nouveaux projets d'infrastructures a stimulé les chiffres du pays. Lors du second quinquennat de Chavez, le taux de croissance du PIB a été le plus élevé d'Amérique du Sud et l'un des plus importants au monde. Un bond de 61,20 % sur la période, une moyenne annuelle supérieure à 10 %. La croissance n'est tombée qu'en 2009 (-3,3 %) et 2010 (-1,4 %) lors de la crise internationale avant de rebondir en 2011 (+4 %).

Industrialisation et infrastructures

Les nouvelles ressources fiscales et financières à l'origine de cet épisode de prospérité ont impulsé l'expansion des programmes sociaux. À tel point que le Venezuela est devenu le pays avec le moins d'inégalités sociales du sous-continent. Il a drastiquement réduit la misère et la pauvreté entre autres indicateurs positifs. Mais ces nouveaux recours ont servi, principalement après 2006, à doter l'État de mécanismes d'intervention économique plus puissants.

Des fonds publics ont été créés pour financer l'industrialisation et les infrastructures, en plus des investissements sociaux. Le plus important d'entre eux actuellement est le Fond de Développement National (Fondem) créé en 2005 et doté d'un capital initial de 6 milliards de dollars. Il a atteint près de 100 milliards de dollars en 2012. Provisionné par les recettes fiscales du pétrole et par des réserves de la Banque Centrale, ce Fond détient aujourd'hui un portefeuille de plus de 400 projets de grande portée. Il a permis à l'État de nationaliser des entreprises de secteurs jugés stratégiques, de réaliser des ouvrages logistiques et de soutenir des programmes sociaux.

À l'origine les nationalisations ont été planifiées pour ne toucher que certains segments structurants de l'économie (énergie, télécommunications et système financier). Mais elles se sont étendues, parfois de manière chaotique, à d'autres branches d'activité. L'État a acquis de nombreuses entreprises pour résoudre des impasses dans le secteur productif, des problèmes d'offre, pour briser les résistances des capitalistes aux politiques du gouvernement ou aux exigences des travailleurs.

La fuite de capitaux a été l'une des échappatoires les plus utilisées par les patrons qui ne voulaient pas se soumettre aux nouvelles règles gouvernementales ou qui ne trouvaient plus d'intérêt à investir dans le pays. Selon la Banque Centrale, à la suite de la réélection de Chavez en 2006, plus de 10 milliards de dollars ont été envoyés à l'étranger. Le gouvernement a décidé alors de centraliser le taux de change et obligé toute sortie ou entrée de devises à passer par un rigide système d'autorisation. Dans ce contexte, la nationalisation a servi plusieurs fois à punir des entreprises en particulier et à empêcher leur saignée.

La question primordiale demeure que la croissance accélérée du marché intérieur – dopé par la hausse des salaires, la baisse du chômage et l'expansion des services gratuits – a mis la production du pays en échec. L'inflation annuelle tourne autour de 25 % mais la revalorisation des salaires se situe au-dessus de cet indice. À plusieurs reprises, l'explosion de la demande a provoqué une pénurie de produits.

Les solutions pour en finir avec ces impasses sont à l'ordre du jour. « Nous ne sommes pas une économie néolibérale », souligne Merentez. « Notre logique n'est pas de sabrer la demande pour protéger la rémunération du capital à tout prix mais d'augmenter l'offre à travers des investissements croissants dans diverses formes de propriété ».

Quatre types d'économie

Certes, le poids du secteur étatique a acquis plus de relief ces derniers temps. Mais aucune voix importante du gouvernement ne défend un modèle inspiré des expériences soviétique ou cubaine, qui ont été marquées par l'étatisation de pratiquement tous les moyens de production et de distribution.

De récentes lois fixent l'association de quatre types d'économie. Le premier type, contrôlé par l'État est axé sur les piliers, déjà mentionnés, du développement national. Un deuxième, à caractère privé concurrentiel, se concentre sur des niches qui n'affectent pas le fonctionnement stratégique du pays. Un troisième, de capital mixte, représente l'association de l'État avec des entreprises privées nationales ou des sociétés étrangères. Un quatrième type, enfin, regroupe l'économie coopérative et communale dont les conseils communaux sont les propriétaires et qui est basée sur l'autogestion.

Cette quatrième forme de propriété s'inspire un peu des méthodes conduites dans la Yougoslavie de Tito entre les années 1950 et 1980. C'est actuellement la nouvelle marotte de nombreux dirigeants du pays. Au fond, il s'agit d'une stratégie d'entrepreneuriat collectif. Les citoyens à travers leurs organisations peuvent créer des entreprises capables d'offrir des services, produire des biens de basse complexité technologique et de pourvoir partiellement à la demande alimentaire.

« Le développement de l'économie communale est fondamentale pour que nous déroutions l'inflation et évitions des situations de pénurie », défend l'hétérodoxe président de la Banque Centrale. « Une bonne partie des produits et services fondamentaux pour la population peuvent trouver une solution sur le plan local, en répondant à la demande et en gérant des revenus où vivent les citoyens, sous leur contrôle et propriété ».

Le rêve d'une économie sans État, ni patron n'est pas vraiment une nouveauté. Mais au Venezuela, il est stimulé par une formidable recette pétrolière qui est aujourd'hui entièrement entre les mains du gouvernement, qui peut même se payer le luxe d'offrir des ailes à son imagination.

Traduction: Jérôme da Silva 

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Meio Ambiente

Onda mais longa de calor intensifica seca na França; 100 municípios estão sem água

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Nova onda de calor se aproxima da França e os meteorologistas se perguntam se não seria uma continuidade do evento extremo de calor registrado no país desde 31 de julho

Maria Paula Carvalho

RFI RFI

Paris (França)
2022-08-09T19:10:00.000Z

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A medida em que uma nova onda de calor se aproxima da França, e os termômetros permanecem altos em algumas regiões do país, os meteorologistas se perguntam se não seria uma continuidade do evento extremo de calor registrado no país desde o dia 31 de julho. Falta d’água encanada em uma centena de municípios, lavouras destruídas por falta de irrigação, biodiversidade em perigo: a seca histórica que atinge o país exige adaptações e respostas rápidas do poder público.

A Météo-France destaca que uma queda nas temperaturas, no fim de semana, em três quartos do país trouxe um certo alívio, mas as previsões continuam sendo de temperaturas elevadas para a semana que se inicia. Os recordes de seca se sucedem, preocupando as autoridades e a população.

Temperaturas máximas entre 32°C e 36°C

Depois de um arrefecimento das temperaturas em algumas regiões do país, acompanhado de tempestades no último fim de semana, a Météo-France prevê que os termômetros voltarão a subir no país. Condição que só agrava a seca já enfrentada em muitas regiões.

As chuvas do fim de semana não foram suficientes para compensar o déficit histórico de pluviosidade em todo o país em julho, o segundo mês mais seco do ano desde março de 1961. O déficit pluviométrico é de cerca de 84% em relação ao normal para o período 1991-2020.

Recordes diários

"Em nível nacional, desde 17 de julho, a França bate um novo recorde de seca do solo todos os dias (em um histórico que começou em agosto de 1958)", observa Météo-France. Na Córsega, este recorde diário vem sendo batido todos os dias desde o início de julho, e desde meados de maio na região PACA (Provença-Alpes-Costa Azul).

"Esta situação constitui um grande acontecimento comparável às secas de 1976 ou 2003", destaca Jean-Michel Soubeyroux, climatologista da Météo-France. "Até meados de agosto, é muito provável que essa situação de solo seco piore ainda mais em um grande número de regiões", alerta.

Setores essenciais já são duramente atingidos, como a agricultura e a pecuária, seja pela dificuldade no plantio do milho destinado à ração animal, que consome muita água, ou pela falta de pastagens para o gado.

Falta d’água em 100 municípios

A falta de chuvas levou a uma situação extrema de abastecimento. "Mais de uma centena de municípios na França não tem mais água potável", alertou, na sexta-feira (5), o ministro francês da Transição Ecológica, Christophe Béchu. O político falou em seca "histórica" na França e em outros países europeus.

“Temos mais de uma centena de municípios hoje que não tem água potável. A estratégia é intensificar algumas restrições para evitar chegar à situação em que percebemos o déficit hídrico que se prolonga, e para sermos capazes de antecipar. Porque, se você deverá fornecer água, não adianta se preocupar com isso na manhã em que já não há mais água nos canos”, afirmou.

"Existem sistemas de cultivo que são mais resilientes devido às mudanças climáticas, mas acreditar que não haverá necessidade de água seria um erro bastante trágico", reforçou, por sua vez, Marc Fesneau, ministro da Agricultura, destacando a necessidade de adaptação dos produtores rurais. "Imagine a situação em que estaríamos hoje se não existissem vários sistemas de retenção de água criados há 40, 50 ou 60 anos", disse ele, antes de visitar uma barragem em Sainte-Croix du Verdon, na região PACA.

Wikimedia Commons
Incêndio em Laroque-de-Fa, comuna francesa na região administrativa de Occitânia

"O risco seria nós dizermos que isso não é grave, que podemos continuar como antes e não reexaminar nossas práticas, e que basta encontrar métodos alternativos para não ficar sem água. Isso seria mentir para as pessoas", analisou Fesneau.

A falta d’água também repercute no campo político. A União de esquerda Nupes acusa o governo centrista de não ter reagido rapidamente. “Nada foi antecipado”, escreveu Julien Bayou, deputado do partido Europa Ecologia os Verdes, em sua conta no Twitter.

A esquerda reclama de restrições injustas de uso da água e questiona a irrigação de campos de golfe, por exemplo, prática considerada essencial para o setor e vista como desperdício por outros.  

A questão da partilha dos usos da água agita a classe política. A deputada da França Insubmissa (LFI esquerda radical) Mathilde Panot reivindicou, também no Twitter, um direito à água “consagrado na Constituição”: “a água deve primeiro dar vida e não lucros!”.

Comitê de crise

O governo francês criou um comitê interministerial de crise para analisar cada situação em particular e para traçar um plano de abastecimento de água nas regiões onde for preciso. A primeira-ministra francesa, Elisabeth Borne, ativou essa unidade interministerial na sexta-feira (5), diante da "situação histórica pela qual muitos territórios estão passando", anunciou o Palácio do Matignon, sede do governo.

No total, 93 departamentos de 96 estão sujeitos a restrições de água em graus variados no país e 62, ou dois terços, estão "em crise". Neste nível máximo de alerta, é proibido regar gramados, lavar de veículos ou a irrigar as, bem como encher reservatórios.

“Nos cerca de cem municípios com escassez de água potável na França, o abastecimento é feito com caminhões-pipa (...) já que não há mais nada nas tubulações", explicou o ministro Christophe Béchu, durante uma viagem ao sudeste do país para verificar a situação da seca.

Fogo

Com a secura, os incêndios se propagam pela França. Ao todo, 47.361 hectares arderam desde janeiro, contra 43.602 em 2019. Os dados do Sistema Europeu de Informações sobre Incêndios Florestais foram divulgados na quinta-feira (4).

Sendo a vegetação seca um combustível fácil, o risco de incêndios só aumenta com a continuação do calor.

No domingo, mais de 300 hectares queimaram no Finistère, na região da Bretanha, onde o vento nordeste ajudou a propagar o fogo. Bombeiros de outros departamentos foram enviados como reforço e muitos agricultores também dão apoio à operações de combate às chamas.

Geralmente raros na Bretanha, os incêndios já destruíram, em julho, mais de 1.700 hectares de florestas.

Europa enfrenta seca

Como a França, muitos países europeus são afetados por essa onda de calor e seca. A escassez de água afeta atualmente 11% da população da UE e 17% do seu território, mas a situação é mais preocupante no Mediterrâneo, onde cerca de 50% da população vive sob constante estresse hídrico durante o inverno.

As secas intensas e a falta d’água provavelmente se tornarão mais frequentes e mais graves no futuro, alertou a Comissão Europeia, recomendando que os Estados-Membros aprendam a reutilizar águas residuais tratadas.

De acordo com os cientistas, a multiplicação das ondas de calor é uma consequência direta da crise climática. As emissões de gases de efeito estufa aumentam a intensidade, a duração e a frequência de eventos extremos.  

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